Il y a même quelque chose d'amusant dans le paradoxe de se sentir "influencé" par l'Art Brut.
Libre expression de ma propre "brutitude"
Après des années passées dans une autre vie à "me laisser polir", j'éprouve une certaine jouissance dans la liberté de permettre à ma "brutitude" de s'exprimer librement.
Ce néologisme, un peu barbare, reste pourtant le plus proche de mon ressenti quand je m'autorise à garder une terre chargée de grosse chamotte (terre cuite concassée mélangée à l'argile), pour traduire le soyeux de la peau du sein de la femme.
Il n'est d'ailleurs pas impossible que cette liberté soit elle-même favorisée par mon lieu de vie et de travail, si proche du Facteur Cheval et de son "Art Brut"....